Thématiques de recherche
Que ce soit en contribuant à lutter contre les îlots de chaleur ou par leur impact sur la qualité de l’air, l’arbre de rue et les forêts urbaines font partie du patrimoine urbain. Les projets de recherche partenariale s’intéresseront, par exemple, aux enjeux suivants :
- Maintien de la performance de la forêt urbaine face aux changements climatiques;
- Impacts des forêts urbaines sur le bien-être et la santé des citoyens;
- Identification des sources d’eau des arbres urbains;
- Identification des meilleures pratiques d’aménagement et d’entretien de la végétation urbaine;
- Évaluation des pratiques favorisant la biodiversité des sols et leur résilience ;
- Évaluation des bienfaits et des fonctions écologiques des sols urbains;
- Utilisation efficace des matières organiques récupérées par les villes;
- Évaluation des conditions de croissance des arbres pour favoriser une cohabitation avec le milieu bâti;
- Évaluation de la stratégie de diversification des espèces végétales urbaines sur la résilience des écosystèmes;
- Évaluation de la contribution du verdissement urbain et les forêts urbaines à la réduction des îlots de chaleur.
Les chercheurs et chercheuses réunis au sein du Pôle sur la ville résiliente pourront, par exemple, accompagner les municipalités dans leur planification d’aménagement du territoire et d’infrastructures ainsi que les autres acteurs du milieu par des études touchant :
- L’aménagement des trames vertes et bleues;
- L’évaluation de l’état actuel des cours d’eau et des milieux naturels sur le territoire urbain;
- La revalorisation des cours d’eau et les milieux humides urbains pour rétablir leurs fonctions et services écologiques;
- L’optimisation des couplages eau-énergie-végétaux pour réduire les îlots de chaleur;
- L’identification de solutions pour assurer un meilleur drainage des eaux pluviales;
- L’élaboration d’outils de diagnostic pour évaluer les effets de l’aménagement urbain sur les flux hydriques;
- La planification du développement urbain, y compris l’agriculture et les forêts urbaines, pour limiter ses impacts sur le cycle de l’eau et la consommation énergétique;
- L’aménagement des eaux et des berges pour permettre des loisirs aquatiques de proximité tout en préservant les écosystèmes naturels.
En s’intéressant à l’ensemble des activités du système alimentaire urbain, les projets sur les villes nourricières viseront à améliorer l’autonomie alimentaire des villes et le bien-être des citoyens et citoyennes dans une perspective d’équité sociale. Ainsi, les chercheurs et chercheuses du Pôle s’intéressent à des questions portant sur :
- L’intégration de l’agriculture urbaine et les fermes urbaines pour améliorer l’accès à une alimentation saine et abordable;
- L’organisation des systèmes alimentaires urbains pour répondre aux besoins des plus vulnérables;
- L’implantation d’une économie circulaire pour éviter les déchets alimentaires;
- Le développement du potentiel nourricier des villes;
- L’éducation des mangeurs à l’agriculture urbaine;
- L’évaluation de la contribution des plantes mellifères ou des jardins à la réduction d’îlots de chaleur;
- La réduction du gaspillage alimentaire à différents niveaux du système alimentaire.
L’amélioration des milieux de vie s’inscrit dans plusieurs perspectives : la transition écologique, la justice et l’équité sociale, la valorisation du patrimoine, etc. En outre, elle fait intervenir différentes dimensions et approches (développement d’outils d’aide à la décision, éducation citoyenne et des acteurs du milieu, évaluation des outils de collecte de données sociologiques, évaluation des politiques publiques et des modes de gouvernance, etc.). Les projets du Pôle contribueront à la résilience des quartiers et milieux de vie en s’intéressant, par exemple :
- À l’évaluation des impacts des espaces et aménagements (permanents ou transitoires) ou des politiques urbaines sur la qualité des milieux de vie;
- À l’anticipation des effets de l’implantation d’organisations (ex. entreprises, institutions, organismes communautaires, etc.) sur les dynamiques de quartiers;
- À l’améliorant des conditions de vie des personnes marginalisées;
- Au renforcement du lien social, de l’engagement citoyen et de la dimension communautaire pour favoriser l’entraide et la résilience sociale;
- À l’accès aux infrastructures collectives (sports, loisirs, culture, éducation, transport collectif ou actif, etc.) en fonction de réalités économiques, sociales et culturelles différentes;
- À la mise en œuvre de mécanismes de gouvernance locale et de processus décisionnels plus inclusifs (en termes de genres, âge, vulnérabilité, etc.) et participatifs;
- À la cohésion des planifications intra et intermunicipale d’une région tout en considérant la différence de contextes urbains-ruraux;
- À l’analyse de l’histoire des villes pour favoriser l’innovation et la résilience;
- À la requalification et à la valorisation du patrimoine urbain;
- À l’adaptation des villes aux diverses perturbations et risques naturels;
- Aux liens entre la santé humaine, le microbiome, et les bâtiments et environnements urbains.
Les enjeux de mobilité sont au cœur de la transition socioécologique et de la résilience des villes. Plusieurs enjeux sont au cœur des travaux des chercheurs et chercheuses du Pôle, dont :
- Les moyens de favoriser une mobilité sobre en émission de CO2 tout en améliorant l’équité en milieu urbain;
- L’aménagement des TOD pour répondre aux besoins des citoyennes et citoyens;
- Les impacts des grands projets de transport sur la mobilité et la qualité de vie;
- Le développement du réseau de transport tout en protégeant les espaces verts;
- Les moyens de favoriser plus d’inclusivité dans les plans de mobilité;
- Les impacts de l’augmentation du nombre de voitures électriques sur la flotte automobile;
- Les aménagements favorisant les déplacements actifs (ex. à pied, en vélo).