Projets actuels

Les chercheuses et chercheurs réunis au sein du Pôle sur la ville résiliente travaillent sur l’une ou plusieurs des thématiques ci-dessous. Découvrez leurs projets et initiatives!

Forêts urbaines

Protéger la biodiversité contre les espèces envahissantes 

Plusieurs espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE) – comme les nerpruns (bourdaines et cathartiques) et le phragmite (roseau commun) – sont de plus en plus présentes au Québec, dont dans les parcs urbains ayant des milieux forestiers ou humides. Elles sont souvent une cause de la réduction et de la perte des espèces indigènes.

Le parc Jean-Drapeau (PJD) fait face à diverses problématiques d’invasion par des EVEE, causant des risques pour les populations de plantes rares. Le projet de recherche effectuera des suivis de l’état de la présence d’EVEE et d’espèces rares au PJD. Différentes méthodes de gestion seront testées afin d’évaluer leurs effets sur les EVEE et sur la biodiversité. 

Équipe de recherche
Daniel Kneeshaw et Tanya Handa, professeurs, Département des sciences biologiques, UQAM
Micaela Correa (étudiante à la maîtrise) et Vincent Lemire (étudiant à la maîtrise)

Partenaire: Société du parc Jean-Drapeau et Campus de la transition écologique 

Années: 2022 à 2025

Les effets des milieux naturels sur la santé

La fréquentation des milieux naturels et des parcs favorise l’adoption de comportements bénéfiques pour la santé. Elle serait aussi associée à un risque plus faible d’obésité, d’anxiété et de dépression. Or, cet accès varie selon le milieu socioéconomique. De telles iniquités seraient donc susceptibles de participer à la production d’inégalités sociales de santé.

Le projet s’intéresse aux motivations qui amène les personnes à fréquenter des espaces naturels, dont le parc Jean-Drapeau. Il comprend aussi un sondage auprès de la population montréalaise concernant les effets de cette fréquentation sur la santé. Dans les deux cas, une attention particulière est portée aux populations marginalisées ou issues des milieux défavorisés pour analyser d’éventuelles inégalités.

Équipe de recherche
Mathieu Philibert, professeur Institut Santé et société et Département de sexologie, UQAM

Partenaire: Campus de la transition écologique 

Années: 2023 à 2024

Pelouses : faites place à la biodiversité 

Les pelouses représentent d’importantes superficies des espaces verts en milieux urbains. Leurs modes de gestion, notamment leur tonte fréquente, génèrent des effets négatifs, dont la perte d’habitats et de ressources pour les pollinisateurs. Les effets de ce type de pratiques sur les sols restent toutefois peu connus.

L’équipe de recherche évalue les effets sur la biodiversité des pratiques de gestion différenciée au parc Jean-Drapeau (PJD), c’est-à-dire les zones : gazonnées standards (coupe hebdomadaire ou aux 2 semaines); de cycles biologiques allongés (coupe aux 3 à 5 semaines); de naturalisation, où des sections de pelouses sont laissées en pré pour l’été.

Elle fait aussi un suivi de projets d’aménagements horticoles innovants dans la Roseraie afin d’évaluer comment le choix des plantes et du couvre-sol peut influencer la biodiversité et diverses fonctions écologiques des sols (ex. : rétention des eaux, décomposition de la matière organique, etc.).

Équipe de recherche
Tanya Handa, professeure, Département des sciences biologiques, UQAM
Ariane Létourneau et Xavier Paradis (étudiante et étudiant au baccalauréat)

Partenaire: Société du parc Jean-Drapeau; Campus de la transition écologique; Growing A.R.C.

Années: 2022 à 2024

Apprendre dehors et dans la nature

Le contact avec la nature est sain pour le développement de l’être humain. Il aurait aussi un effet sur l’engagement écocitoyen à l’âge adulte. Or, on observe dans les sociétés occidentales que de nombreuses personnes ne sont pas assez en contact avec celle-ci, ce qu’on appelle le « déficit nature ».

Ce projet vise le développement, la mise en œuvre et l’évaluation de propositions pédagogiques pour soutenir l’apprentissage dans la nature au parc Jean-Drapeau, en portant une attention particulière aux communautés marginalisées ou ayant peu accès à des espaces verts.  

Équipe de recherche
Laurence Brière, professeure, Département de didactique, UQAM
Guillaume Moreau (étudiant au doctorat), Virginie Bachand-Lavallée (étudiante au doctorat) et Mirka Chénier-Bellerive (étudiante à la maitrise)

Partenaires: Société du parc Jean-Drapeau; Campus de la transition écologique; Environnement Jeunesse 

Années: 2022 à 2025

Carte interactive de la forêt urbaine

Cette carte interactive est un outil de suivi en constante progression de la forêt urbaine autour du Complexe des sciences Pierre-Dansereau. Il s’agit d’une interface pour la recherche et l’enseignement sur les forêts urbaines. Chaque arbre inventorié a une placette-échantillon permanente qui est une unité d’échantillonnage qui permet de suivre la croissance individuelle de chaque arbre. Ces placettes font l’objet d’un suivi et constituent une source d’information sur la croissance et l’évolution des forêts. L’équipe du Laboratoire procède à des ajustements fréquents et ajoute de nouvelles informations au fur et à mesure qu’elles deviennent disponibles. Dans un avenir proche, des indications seront données sur les services écosystémiques et l’approche fonctionnelle.

Équipe de recherche: Laboratoire PaqLab

Partenaire: Ville de Montréal; Partenariat du Quartier des spectacles 

Années: Depuis 2018 (en cours)

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Évaluer la pratique de gestion différenciée des pelouses sur la biodiversité et les services écologiques

Ce projet vise à comprendre quels sont les effets de la fréquence de la tonte des pelouses sur différents aspects de la biodiversité urbaine (p. ex : faune du sol, pollinisateurs, plantes herbacées) et ultimement, sur les services écologiques y étant associés. Nous comparons des zones tondues fréquemment (~10 fois/ année) à des zones peu tondues (~1 fois/ année) au Jardin botanique et dans d’autres espaces verts de Montréal.

Équipe de recherche: Tanya Handa (UQAM), Laura Raymond-Léonard (doctorante), Jérémi St-Pierre (maîtrise), Simon Joly, Stéphanie Pellerin et Marie-Hélène Brice (Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal)

Partenaires:  Ville de Montréal; Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie; Espace pour la Vie

Années: 2021 à 2024

L’impact du boisement urbain et du blanchiment de la surface des villes sur les conditions météorologiques extrêmes en été

Dans ce projet, nous effectuons des simulations de modèles climatiques à très haute résolution (250 m) sur la région du Grand Montréal, dans lesquelles nous sélectionnons un évènement extrême spécifique (canicule et/ou averse de pluie) et nous étudions comment le boisement urbain seul ou en combinaison avec le blanchiment de la surface de la ville a un impact sur cet évènement extrême. De telles expérimentations permettront de mieux comprendre l’impact de tels changements sur l’îlot de chaleur de la ville et le confort humain des habitants de la grande région de Montréal.

Équipe de recherche:  Francesco S.R. Pausata (UQAM), Audrey Lauer (étudiante de maîtrise) et Dr. Sylvie Leroyer (ECCC)

Partenaires:  Environnement et Changements climatiques Canada

Années: 2021 à 2022

Eaux urbaines

Collect’O : Contribuez à la recherche sur les précipitations en milieu urbain

De récentes études ont mis en évidence le fort impact des îlots de chaleur urbains, de la densité des bâtiments et des activités humaines – émissions anthropiques de vapeur d’eau et d’aérosols – sur la formation et la trajectoire des précipitations en milieu urbain. La connaissance des mécanismes qui impactent le cycle de l’eau en ville demeure limitée, puisqu’il est difficile d’effectuer des mesures représentatives de l’ensemble du territoire de grandes métropoles comme Montréal.

Pour améliorer les connaissances dans ce domaine, cette étude met à profit des outils scientifiques originaux : les isotopes naturels de la molécule d’eau.  En visualisant des différences infimes dans la masse des noyaux des atomes de la molécule d’eau, les analyses isotopiques fournissent des informations importantes pour reconstituer l’histoire de l’eau de pluie. Ces données serviront à retracer les modifications des précipitations en milieu urbain.

Équipe de recherche: Florent Barbecot (UQAM), Cécile Carton (doctorante)

Partenaires:  Conseil de recherches en sciences naturelles et génie du Canada; Geotop; Partenariat du Quartier des spectacles; MétéoMédia; Jardin communautaire du quartier Centre-Sud; Citoyens

Années: 2021 à 2022

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Petite goutte d’eau, où vas-tu?

Les îles du parc Jean-Drapeau ont subi des transformations qui limitent les échanges entre les eaux souterraines et les écosystèmes aquatiques. Aujourd’hui, la gestion des plans d’eau est artificielle. Ceux-ci sont essentiellement alimentés par les prises d’eau dans le fleuve et par le réseau d’aqueduc.

Le projet de recherche vise à acquérir des données sur les ressources naturelles d’eau qui existent sur l’île Sainte-Hélène. Ces connaissances permettront de déterminer des solutions pour améliorer la résilience des milieux aquatiques et favoriser la biodiversité.

Équipe de recherche :
Florent Barbecot, professeur, Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère, Geotop, UQAM
Karine Lefebvre (postdoctorante) et Amadou Talbou Issoufou (étudiant à la maîtrise)

Partenaires: Société du parc Jean-Drapeau et Campus de la transition écologique

Années: 2022 à 2024

Cost to Coast : Gestion maritime et côtière durable selon une approche intégrée combinant l’évaluation des services écosystémiques à une échelle territoriale et selon une perspective cycle de vie 

Les écosystèmes formés par les estuaires et les zones côtières sont essentiels pour le maintien et le développement d’activités humaines en fournissant un bouquet de Services Ecosystémiques (SE). Ces écosystèmes subissent des pressions anthropiques de plus en plus fortes liées à la coexistence de multiples usages sur des espaces restreints avec une urbanisation croissante, une hausse du transport maritime, une surexploitation des ressources aquatiques, ou la diversification des activités récréatives et touristiques. Les outils disponibles pour accompagner et guider les prises de décisions pour une gestion durable de ces territoires ne permettent pas d’intégrer correctement les impacts des activités humaines sur les SE. Une perspective intégrée, basée sur une approche holistique et cohérente comme l’Analyse du Cycle de Vie (ACV), est donc nécessaire. Le projet COST TO COAST vise à combler ces lacunes et à développer les éléments manquants pour évaluer la durabilité d’un projet de développement maritime côtier à l’échelle du territoire, tout en évitant les transferts d’impacts selon une perspective cycle de vie. 

Équipe de recherche:  

  • UQAM : Cécile Bulle (Coordinatrice générale, Qc.), Danielle Maia de Souza (coordinatrice exécutive, QC), Jérôme Lavoie (étudiant 3e cycle), Catherine Lalongé (étudiante 2e cycle)
  • Polytechnique Montréal : Manuele Margni et Laure Debarre (étudiante 3e cycle)
  • UQO : Jérôme Dupras et Jana Schluenss (étudiante 3e cycle) 
  • INRAE, FR : Arnauld Hélias (coordinateur général, FR), Éléonore Loiseau (coordinatrice exécutive, FR), Chloe Stanford-Clark (étudiante 3e cycle)
  • CNRS, FR : Jean-Michel Salles, Nicole Lautrédou, Rutger de Wit 
  • Université Montpellier, FR : Hélène Rey-Valette et Katia Philippot (étudiante postdoctoral)
  • Ifremer, FR : Valérie Derolez

Partenaire: Réseau Québec Maritime; Ville de Sorel-Tracy 

Années: 2020 à 2023 

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Résilience et services écologiques de l’eau souterraine

Le but de ce projet est de développer une méthodologie pour évaluer la résilience de l’eau souterraine et des services écologiques qui soit applicable au territoire de la MRC Vaudreuil-Soulanges et qui puisse être déployée à l’échelle du Québec et ailleurs au Canada. Les objectifs spécifiques sont 1) de compléter la caractérisation hydrologique et hydrogéologique et d’identifier les pressions actuelles, 2) d’identifier les services écologiques rendus par l’eau souterraine dans la région et les cartographier, 3) de quantifier les effets des pressions anthropiques et climatiques sur les ressources en eau et développer des scénarios de gestion pour outiller les gestionnaires et 4) de développer une démarche méthodologique qui pourra être utilisée sur d’autres territoires.  

Équipe de recherche : Marie Larocque (UQAM), Mélanie Trudel (Université de Sherbrooke), Richard Fournier (Université de Sherbrooke) 

Partenaires :  MRC Vaudreuil-Soulanges; ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC); COBAVER-VS (organisme de bassin versant)

Années : 2021 à 2025  

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Villes nourricières
Poivrons oranges, jaunes et rouges

Outil d’aide à la décision pour un réseau régional de transport des denrées alimentaires

Depuis 2019, le Carrefour bioalimentaire Laurentides coordonne la mise en place d’un premier plan de transport de denrées pour les organismes en sécurité alimentaire de la région. Actuellement, les compagnies du secteur bioalimentaire de la région opèrent sur une base individuelle ce qui fait que de nombreux camions se déplacent vides ou à mi-capacité, augmentant ainsi les coûts logistiques et l’empreinte environnementale des opérations. Cette recherche vise donc à élaborer un outil d’aide à la décision pour une planification logistique régionale intégrée, avec des ressources partagées (mutualisées). La démarche de recherche comprend un portrait des tournées des camions du secteur bioalimentaire de la région qui permettra au Carrefour bioalimentaire Laurentides de soutenir adéquatement et équitablement ses membres, en respectant l’offre et la demande des compagnies et des organismes en sécurité alimentaire. Elle évaluera aussi l’intérêt d’une nouvelle structure de réseau logistique à deux niveaux et la sélection (localisation) d’un hub de transbordement commun et analysera l’interrelation de ces deux décisions (transport et localisation).

Équipe de recherche:
Ana María Anaya-Arenas, Yasmina Maïzi, Janosch Ortmann et Hani Zbib, professeurs, Département d’analytique, opérations et technologies de l’information, UQAM
Jessica Harb (étudiante à la maîtrise) et Daniel M. Ocampo-Giraldo (étudiant au doctorat)

Partenaire:  Carrefour bioalimentaire Laurentides

Année: 2022 à 2023

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Démarche d’évaluation participative du volet alimentaire de Montréal en commun

Montréal en commun est un programme piloté par le Laboratoire d’innovation urbaine de Montréal (LIUM) issu de la candidature gagnante de Montréal au Défi des villes intelligentes du Canada, un concours d’Infrastructure Canada. Le programme comprend trois volets dont un qui regroupe des projets d’expérimentation et d’innovation dans le système alimentaire montréalais. C’est les porteurs de ces projets que la Chaire de recherche sur la transition écologique de l’UQAM accompagne pour l’intégration de pratiques d’évaluation au sein des projets et du volet alimentaire. L’équipe de la Chaire travaille ainsi à une démarche d’évaluation participative basée sur le transfert de connaissances et la coconstruction de visions, de méthodes et d’outils pour l’évaluation et la mesure d’impact.

Équipe de recherche: René Audet (UQAM), Éliane Brisebois (agente de recherche), Mylène Arbour (étudiante à la maîtrise en sciences de l’environnement), Andrée-Ann Rouleau (étudiante à la maîtrise en sciences de l’environnement) et Ali Romdhani (chercheur postdoctoral)

Partenaire:  Laboratoire d’innovation urbaine de Montréal; Récolte; La Cantine pour tous; Carrefour alimentaire Centre-Sud; AU/LAB; Conseil du Système alimentaire montréalais; Territoires innovants en économie sociale et solidaire; Dynamo

Année: 2020 à 2023

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Les potagers dans une ville en région nordique et minière (Rouyn-Noranda): évaluation des risques, des pratiques et des avantages

En collaboration avec le comité ARET, l’équipe du Laboratoire sur l’agriculture urbaine effectuera une étude sur le potager domestique à Rouyn-Noranda. Elle intégrera un suivi des jardiniers et jardinières durant une année complète, ainsi que la mesure de la présence de métaux lourds dans les sols et dans les légumes de leur potager.

Plus qu’une recherche, ce projet se veut un moyen d’apporter un nouvel éclairage sur la perception des sols contaminés et les pratiques agricoles urbaines. Il tentera aussi d’outiller les citoyens et citoyennes ou des organismes partenaires sur cet enjeu afin que ceux-ci et celles-ci puissent transmettre les connaissances à leur tour que ce soit sur les sols contaminés ou l’apport alimentaire des potagers.

Équipe de recherche: Éric Duchemin (professeur associé, UQAM), Maikel Rosabal Rodriguez (UQAM), Nicole Desgagnés (comité ARET)

Partenaires: Direction de la santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue; Conseil régional de l’environnement d’Abitibi-Témiscamingue (CREAT); Gouvernement du Québec; Laboratoire sur l’agriculture urbaine

Années: 2021 à 2022

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Les fermes urbaines comme bien-commun : motivations des porteurs de projets et modèles

Cette recherche s’intéresse aux fermes urbaines en économique sociale ou celles dont les installations (ou le terrain) sont la propriété de la municipalité ou d’une instance gouvernementale en comparant des cas en Europe et au Québec. Ces fermes urbaines portées par un organisme à but non lucratif ont pour principale mission la production alimentaire, tout en s’inscrivant dans une volonté d’action sociale forte.

Cette recherche vise à documenter les motivations qui ont prévalu au développement de tels projets comme services publics et explorer celles des divers acteurs portant ceux-ci, tout comme les modes de gouvernance mis en place et les contraintes de ce type de projet.

Par le biais d’entrevues avec plusieurs acteurs de chaque projet (initiateur, gestionnaire du projet, gestionnaire de l’espace, etc.), cette étude cherche plus spécifiquement à circonscrire pourquoi les porteurs ont décidé de démarrer ce type de projet et avec ce type de formule de gouvernance en plus d’analyser ce qui est sous-tendu pour eux dans la conceptualisation de ce type de projet comme service public et quels sont les facteurs qui font évoluer ce type de projet. Une analyse descriptive et économique accompagnera les entrevues.

Équipe de recherche: Éric Duchemin (UQAM)

Partenaires:  Laboratoire sur l’agriculture urbaine; Carrefour de recherche d’expertise et de transfert en agriculture urbaine

Années: 2020 à 2022

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Habitat et milieux de vie

Équité et accessibilité au parc Jean-Drapeau

L’accès aux espaces naturels exerce une influence positive sur la santé et le bien-être des citoyennes et citoyens. Or, leur aménagement est parfois un obstacle à l’accès pour certaines personnes, par exemple celles en situation de handicap. Pour favoriser l’accessibilité, les décideuses, décideurs et aménagistes peuvent s’appuyer sur l’approche dite de conception universelle qui promeut des pratiques inclusives dans l’aménagement d’espaces.  

Ce projet évalue une vaste gamme d’infrastructures au parc Jean-Drapeau (PJD) en s’appuyant sur les principes de la conception universelle (ex. : égalité, simplicité, effort minimal). 

Équipe de recherche :
Mathieu Philibert, professeur, Institut Santé et société et Département de sexologie, UQAM
Florence Paulhiac, professeure, Département d’études urbaines et touristiques, UQAM  

Partenaires: Société du parc Jean-Drapeau et Campus de la transition écologique

Années: 2023 à 2024

Apprendre dehors et dans la nature

Le contact avec la nature est sain pour le développement de l’être humain. Il aurait aussi un effet sur l’engagement écocitoyen à l’âge adulte. Or, on observe dans les sociétés occidentales que de nombreuses personnes ne sont pas assez en contact avec celle-ci, ce qu’on appelle le « déficit nature ».

Ce projet vise le développement, la mise en œuvre et l’évaluation de propositions pédagogiques pour soutenir l’apprentissage dans la nature au parc Jean-Drapeau, en portant une attention particulière aux communautés marginalisées ou ayant peu accès à des espaces verts.  

Équipe de recherche
Laurence Brière, professeure, Département de didactique, UQAM
Guillaume Moreau (étudiant au doctorat), Virginie Bachand-Lavallée (étudiante au doctorat) et Mirka Chénier-Bellerive (étudiante à la maîtrise)

Partenaire: Société du parc Jean-Drapeau; Campus de la transition écologique; Environnement Jeunesse 

Années: 2022 à 2025

Réduire la croissance pour favoriser la transition écologique

Un consensus se dégage de la littérature scientifique disant que la croissance économique et la surconsommation de matière et d’énergie sont parmi les plus importantes causes des changements climatiques et de la crise de la biodiversité. Des scientifiques produisent chaque année des connaissances et interprétations des limites planétaires (ex. : seuils critiques pour la biosphère).

Le projet explore les différentes propositions de transformation systémique de l’économie, qui visent à dénouer ces impératifs de croissance et à établir une culture économique fondée sur l’autolimitation. Quel rôle peuvent jouer les représentations des limites planétaires dans cette transformation? 

Équipe de recherche
Éric Pineault, professeur, Département de sociologie, UQAM

Partenaire: Campus de la transition écologique 

Années: 2022 à 2024

Les effets des milieux naturels sur la santé

La fréquentation des milieux naturels et des parcs favorise l’adoption de comportements bénéfiques pour la santé. Elle serait aussi associée à un risque plus faible d’obésité, d’anxiété et de dépression. Or, cet accès varie selon le milieu socioéconomique. De telles iniquités seraient donc susceptibles de participer à la production d’inégalités sociales de santé.

Le projet s’intéresse aux motivations qui amène les personnes à fréquenter des espaces naturels, dont le parc Jean-Drapeau. Il comprend aussi un sondage auprès de la population montréalaise concernant les effets de cette fréquentation sur la santé. Dans les deux cas, une attention particulière est portée aux populations marginalisées ou issues des milieux défavorisés pour analyser d’éventuelles inégalités.

Équipe de recherche
Mathieu Philibert, professeur Institut Santé et société et Département de sexologie, UQAM

Partenaire: Campus de la transition écologique 

Années: 2023 à 2024

Apprivoiser l’hiver par le design

Les grandes variations de lumière et de température qui caractérisent les villes comme Montréal exigent des stratégies de design novatrices qui tiennent compte non seulement des difficultés, mais aussi des possibilités que présentent les saisons. Ainsi, comment le design peut-il contribuer à mettre en œuvre la transition écologique dans un contexte d’hivernité? 

Ce projet évaluera certains secteurs du parc Jean-Drapeau (PJD) afin de proposer des aménagements ou infrastructures qui favoriseront une appropriation des lieux par des citoyennes et citoyens de tous âges, et ce, dans un contexte d’hivernité.

Équipe de recherche
Patrick Evans, professeur, École de design, UQAM
Emmanuelle Bergeron et Élisabeth Roy (étudiantes au baccalauréat)

Partenaire: Campus de la transition écologique 

Années: 2022 à 2023

La transition écologique par la culture et les arts

Le rôle de la culture et des arts peut être considéré comme un « angle mort » de la transition écologique. Le milieu culturel commence à revendiquer sa place dans les instances entourant cette dernière, tandis que le milieu environnemental souhaite s’en rapprocher et reconnaît son apport pour atteindre les communautés. 

Le projet s’intéresse à l’intégration des arts et de la culture au sein des initiatives de transition écologique. Il porte plus particulièrement sur la manière et les contextes où la culture et les arts sont utilisés dans des projets de transition écologique.  

Équipe de recherche
René Audet et Sylvain A. Lefèvre, professeurs, Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale, École des sciences de la gestion de l’UQAM
Alexis Curodeau-Coudère (étudiant à la maîtrise)

Partenaire: Campus de la transition écologique 

Années: 2022 à 2023

Se sentir en sécurité dans les grands parcs

Le parc Jean-Drapeau (PJD) est un grand emplacement insulaire offrant une diversité d’activités et d’espaces naturels et aménagés. Dans l’optique d’assurer une fréquentation accessible et équitable aux citoyennes et citoyens, il est pertinent de s’intéresser à la sécurité des visiteuses et visiteurs.

Afin d’évaluer la sécurité au PJD, les différentes utilisations, la mobilité active et le design des lieux seront étudiés. Le projet portera une attention particulière aux femmes et aux individus issus de groupes minorisés qui pourraient éviter le parc en raison d’un sentiment d’insécurité. 

En plus de l’observation sur le terrain, des marches exploratoires permettront aux personnes usagères de déterminer les sites problématiques et de donner leur avis sur des propositions d’aménagements.

Équipe de recherche
Sophie Paquin et Florence Paulhiac,professeures, Département d’études urbaines et touristiques, UQAM

Partenaire: Société du parc Jean-Drapeau et Campus de la transition écologique 

Années: 2023 à 2025

Convertir le bitume

Le parc Jean-Drapeau comprend de nombreux espaces minéralisés, dont plusieurs stationnements répartis sur le territoire. Dans l’optique de réduire la circulation automobile sur le site, un plan de reconversion de ces espaces est nécessaire. 

L’équipe de recherche explorera les bienfaits écosystémiques de la conversion des espaces de stationnement au parc Jean-Drapeau en espaces végétalisés et proposera une stratégie de déminéralisation de certains d’entre eux.

Équipe de recherche
Tanya Handa,professeure, Département des sciences biologiques, UQAM

Partenaire: Société du parc Jean-Drapeau et Campus de la transition écologique 

Années: 2022 à 2023

Repenser l’aménagement de l’interface ville-port à Montréal : le secteur Assomption-Sud — Longue-Pointe

Ce projet porte sur la problématique de la planification urbaine dans des contextes qui exigent une meilleure intégration des activités industrialo-portuaires dans les milieux de vie urbains. Ce projet porte plus spécifiquement sur les processus de design urbain et de concertation, en ce qui a trait à la gestion et à l’aménagement des interfaces ville-port-industrie dans des contextes habités. L’objectif du projet est d’accompagner la Ville de Montréal et ses partenaires dans la coconstruction de connaissances relativement à une démarche de planification sur le territoire d’Assomption-Sud–Longue-Pointe, situé dans l’Est de Montréal.

Équipe de recherche : Priscilla Ananian (direction, UQAM) et l’Observatoire des milieux de vie urbains

Partenaires: Ville de Montréal; Mitacs; Conseil de recherches en sciences humaines

Années: 2020 à 2024

Les campements urbains à l’échelle nord-américaine

En effectuant une revue de la littérature sur les campements urbains à l’échelle nord-américaine, l’objectif de ce projet était de mieux comprendre le phénomène et de répertorier les bonnes pratiques, autant en matière de gestion et de suivi, si la décision est de les tolérer, que de relocalisation ou de démantèlement. 

Équipe de recherche: Sylvain Lefebvre (UQAM) et Jérémy Diaz (doctorant en études urbaines)

Partenaire: Ville de Montréal

Années: 2020 à 2021

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Analyse de la gentrification urbaine dans l’agglomération de Montréal et regard particulier sur les secteurs traversés par la ligne rose

L’objectif de cette étude est d’identifier les zones susceptibles de s’embourgeoiser le long du tracé de la future ligne rose. Nous construisons un score de vraisemblance de gentrification basé sur six critères: la présence d’établissements dits « pionniers » (issus de secteurs généralement localisés dans des quartiers aisés, mais surreprésentés dans les quartiers défavorisés qui vont se gentrifier), la proximité de quartiers qui se sont gentrifiés entre 2006 et 2016, la proximité d’une station de métro, la part de résidents détenant un diplôme universitaire et l’âge du bâti. Onze stations apparaissent comme des points chauds en termes de vraisemblance de gentrification.

Équipe de recherche: Kristian Behrens, Julien Martin et Florian Mayneris (UQAM)

Partenaires: Ville de Montréal

Année: 2020

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Mobilité

Optimiser le transport des marchandises

Les points d’accès au parc Jean-Drapeau (PJD) et son réseau routier sont limités. Étant donné la diversité des activités qui s’y tiennent, assurer le transport des marchandises est un défi considérable.

L’équipe de recherche développe un modèle visant à guider les stratégies à mettre en place pour optimiser les activités de transport au PJD afin que celles-ci soient efficientes, écoresponsables, sécuritaires et rapides. Ce projet portera, entre autres, sur la coopération des acteurs économiques impliqués, le déplacement de marchandises et la coordination du transport.  

Équipe de recherche:
Walter Rei et Janosch Ortmann, professeurs, Département d’analytique, opérations et technologies de l’information, UQAM
Samah Abdalrhaman (étudiante au doctorat)

Partenaires: Société du parc Jean-Drapeau et Campus de la transition écologique

Années: 2022 à 2025

Poivrons oranges, jaunes et rouges

Outil d’aide à la décision pour un réseau régional de transport des denrées alimentaires

Depuis 2019, le Carrefour bioalimentaire Laurentides coordonne la mise en place d’un premier plan de transport de denrées pour les organismes en sécurité alimentaire de la région. Actuellement, les compagnies du secteur bioalimentaire de la région opèrent sur une base individuelle ce qui fait que de nombreux camions se déplacent vides ou à mi-capacité, augmentant ainsi les coûts logistiques et l’empreinte environnementale des opérations. Cette recherche vise donc à élaborer un outil d’aide à la décision pour une planification logistique régionale intégrée, avec des ressources partagées (mutualisées). La démarche de recherche comprend un portrait des tournées des camions du secteur bioalimentaire de la région qui permettra au Carrefour bioalimentaire Laurentides de soutenir adéquatement et équitablement ses membres, en respectant l’offre et la demande des compagnies et des organismes en sécurité alimentaire. Elle évaluera aussi l’intérêt d’une nouvelle structure de réseau logistique à deux niveaux et la sélection (localisation) d’un hub de transbordement commun et analysera l’interrelation de ces deux décisions (transport et localisation).

Équipe de recherche:
Ana María Anaya-Arenas, Yasmina Maïzi, Janosch Ortmann et Hani Zbib, professeurs, Département d’analytique, opérations et technologies de l’information, UQAM
Jessica Harb (étudiante à la maîtrise) et Daniel M. Ocampo-Giraldo (étudiant au doctorat)

Partenaire:  Carrefour bioalimentaire Laurentides

Années: 2022 à 2023

Place à la micromobilité

On retrouve sur le territoire du parc Jean-Drapeau (PJD) de nombreuses infrastructures distancées les unes des autres, avec peu d’options de transport. Dans une perspective de déplacements écologiques, il est essentiel d’envisager la micromobilité. 

La micromobilité est composée de solutions de transports pour de courtes distances, soit : actifs et véhicules légers ne dépassant pas 30 km/h (ex. : scooters électriques). Le projet consiste à analyser les facteurs environnementaux et individuels permettant le déploiement de la micromobilité au PJD.

Équipe de recherche:
Paquito Bernard, professeur, Département des sciences de l’activité physique, UQAM
Florence Paulhiac, professeure, Département d’études urbaines et touristiques, UQAM
Josyanne Lapointe (étudiante au doctorat) 

Partenaires: Société du parc Jean-Drapeau et Campus de la transition écologique

Années: 2022 à 2025

Mobilités douces et collectives : le cas de l’aire TOD à Bois-des-Filion

Les nouvelles contingences post-pandémiques relatives à la demande immobilière, au maintien du télétravail, à la place accordée aux espaces publics, aux objectifs de résilience des autorités publiques et à l’intérêt renouvelé de la population pour la proximité rendent pertinente la collaboration entre les professionnels de l’urbanisme et de l’aménagement et le milieu de la recherche dans la conception de projets de développement urbain. En 2020, au début de la crise de la COVID-19, notre équipe du Département d’études urbaines et touristiques de l’ESG-UQAM a reçu le mandat de concevoir un projet d’aménagement d’aire TOD (Transit Oriented Development) pour la municipalité de Bois-des-Filion, comme prescrit au Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Ces travaux ont permis de concevoir des scénarios de développement qui augmenteront la densité du cadre bâti selon les critères d’un TOD tout en favorisant la marchabilité du secteur et l’utilisation du vélo et du transport collectif, en respectant le cadre naturel tout en misant sur l’aménagement d’espaces publics de qualité, et finalement, en augmentant la canopée et les aménagements verts pour éviter les îlots de chaleur et la perméabilisation des sols.

Équipe de recherche: Sylvie Paré, responsable du projet (UQAM), Calvin Veltman (professeur honoraire, UQAM), Juste Rajaonson (professeur adjoint UQAM), Chloé St-Antoine Riel (professionnelle de recherche et chargée de projet), Cédric Cloarec (professionnel de recherche), Madeleine Warmbold (assistante de recherche)

Partenaires: Municipalité de Bois-des-Filion; Communauté métropolitaine de Montréal

Années: de septembre 2020 à juin 2021

En savoir plus

Évaluer la pratique de gestion différenciée des pelouses sur la biodiversité et les services écologiques

Ce projet vise à comprendre quels sont les effets de la fréquence de la tonte des pelouses sur différents aspects de la biodiversité urbaine (p. ex : faune du sol, pollinisateurs, plantes herbacées) et ultimement, sur les services écologiques y étant associés. Nous comparons des zones tondues fréquemment (~10 fois/ année) à des zones peu tondues (~1 fois/ année) au Jardin botanique et dans d’autres espaces verts de Montréal.

Équipe de recherche: Tanya Handa (UQAM); Laura Raymond-Léonard (doctorante); Jérémi St-Pierre (maîtrise); Simon Joly, Stéphanie Pellerin et Marie-Hélène Brice (Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal)

Partenaires:  Ville de Montréal; Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie; Espace pour la Vie

Année: 2021-2024

Vue aérienne du pavillon Hubert Aquin

L’impact du boisement urbain et du blanchiment de la surface des villes sur les conditions météorologiques extrêmes en été

Dans ce projet, nous effectuons des simulations de modèles climatiques à très haute résolution (250 m) sur la région du Grand Montréal, dans lesquelles nous sélectionnons un évènement extrême spécifique (canicule et/ou averse de pluie) et nous étudions comment le boisement urbain seul ou en combinaison avec le blanchiment de la surface de la ville a un impact sur cet évènement extrême. De telles expérimentations permettront de mieux comprendre l’impact de tels changements sur l’îlot de chaleur de la ville et le confort humain des habitants de la grande région de Montréal.

Équipe de recherche:  Francesco S.R. Pausata (UQAM), Audrey Lauer (étudiante de maîtrise) et Dr. Sylvie Leroyer (ECCC)

Partenaires:  Environnement et Changements climatiques Canada Années: 2021 – 2022

Évaluer la pratique de gestion différenciée des pelouses sur la biodiversité et les services écologiques

Ce projet vise à comprendre quels sont les effets de la fréquence de la tonte des pelouses sur différents aspects de la biodiversité urbaine (p. ex : faune du sol, pollinisateurs, plantes herbacées) et ultimement, sur les services écologiques y étant associés. Nous comparons des zones tondues fréquemment (~10 fois/ année) à des zones peu tondues (~1 fois/ année) au Jardin botanique et dans d’autres espaces verts de Montréal.

Équipe de recherche: Tanya Handa (UQAM); Laura Raymond-Léonard (doctorante); Jérémi St-Pierre (maîtrise); Simon Joly, Stéphanie Pellerin et Marie-Hélène Brice (Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal)

Partenaires:  Ville de Montréal; Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie; Espace pour la Vie

Année: 2021-2024

Vue aérienne du pavillon Hubert Aquin

L’impact du boisement urbain et du blanchiment de la surface des villes sur les conditions météorologiques extrêmes en été

Dans ce projet, nous effectuons des simulations de modèles climatiques à très haute résolution (250 m) sur la région du Grand Montréal, dans lesquelles nous sélectionnons un évènement extrême spécifique (canicule et/ou averse de pluie) et nous étudions comment le boisement urbain seul ou en combinaison avec le blanchiment de la surface de la ville a un impact sur cet évènement extrême. De telles expérimentations permettront de mieux comprendre l’impact de tels changements sur l’îlot de chaleur de la ville et le confort humain des habitants de la grande région de Montréal.

Équipe de recherche:  Francesco S.R. Pausata (UQAM), Audrey Lauer (étudiante de maîtrise) et Dr. Sylvie Leroyer (ECCC)

Partenaires:  Environnement et Changements climatiques Canada

Années: 2021 – 2022