Pelouses : faites place à la biodiversité
Les pelouses représentent d’importantes superficies des espaces verts en milieux urbains. Leurs modes de gestion, notamment leur tonte fréquente, génèrent des effets négatifs, dont la perte d’habitats et de ressources pour les pollinisateurs. Les effets de ce type de pratiques sur les sols restent toutefois peu connus.
L’équipe de recherche évalue les effets sur la biodiversité des pratiques de gestion différenciée au parc Jean-Drapeau (PJD), c’est-à-dire les zones : gazonnées standards (coupe hebdomadaire ou aux 2 semaines); de cycles biologiques allongés (coupe aux 3 à 5 semaines); de naturalisation, où des sections de pelouses sont laissées en pré pour l’été.
Elle fait aussi un suivi de projets d’aménagements horticoles innovants dans la Roseraie afin d’évaluer comment le choix des plantes et du couvre-sol peut influencer la biodiversité et diverses fonctions écologiques des sols (ex. : rétention des eaux, décomposition de la matière organique, etc.).
Équipe de recherche
Tanya Handa, professeure, Département des sciences biologiques, UQAM
Jacob Lavoie, Ariane Létourneau, Xavier Paradis et Thania Veilleux-Gomez (étudiantes et étudiants au baccalauréat)
Laura Raymond-Léonard (étudiante au doctorat)
Partenaires
Société du parc Jean-Drapeau; Campus de la transition écologique; Growing A.R.C.
Années
2022 à 2024